Vous souhaitez faire un voeu ? La chouette de Dijon l'exaucera pour vous ! Située sur l’église Notre-Dame et présente depuis le XVe siècle, cet animal est un vrai totem. Touchez-la de votre main gauche (avec votre main droite sur le coeur) et vous verrez, elle vous portera chance !
Signe de protection, cette chouette est devenue un vértiable symbole et donne même son nom à un parcours dijonnais. Visitez alors la ville autrement, en suivant les petites flèches dorées créées à cet effet.
La chouette de Dijon
Littéralement, Bareuzai signifie « bas rosé ». Il semblerait qu’un ancien vigneron de Dijon s’était rendu célèbre par son franc parler. Ayant porté des bas rosés, il aurait fini par donner ce nom à tous ceux qui comme lui, connaissaient bien le patois bourguignon. Mais, on écrivait à l’époque Barôzai. Plus vraisemblablement, il s’agit d’un sobriquet donné aux vignerons de Dijon quand cette activité était encore répandue dans la ville.
Finalement, le surnom est resté pour désigner les vrais dijonnais et leur sympathie pour le vin. Mais, d’autres pourront aussi vous ajouter qu’on les surnommait les bas rosés car le fait de fouler le vin au pied colorait les bas. Toutefois, les enlevaient-ils vraiment avant de mettre les jambes dans la cuve ? Telle est la question !
La place Bareuzai (ou François Rude)
L’histoire du Jacquemart remonte à la fin du XIVè siècle. Philippe le Hardi, alors duc de Bourgogne est appelé par son beau-père, le Comte de Flandre pour l’aider à vaincre la révolte de ses sujets. Avec 1000 hommes, il quitte Dijon et combat avec brio. La célèbre bataille de Rosebecque est alors gagnée en novembre 1382. En guise de dédommagement engendré par cette guerre, le roi et le Comte de Flandre lui offre alors la belle horloge de Courtrai, aujourd'hui présente sur l'église Notre-Dame de Dijon.
Ainsi, Jacquemart est, depuis 1383, le fier sonneur de cloches de l’église Notre-Dame de Dijon. Il est également le chef d’une jolie petite famille, composée de sa femme Jacqueline et de leurs deux enfants, Jacquelinet et Jacquelinette !
Le Jacquemart de Dijon
Elle fait partie des « contes de Bourgogne ». On y cite le cas d’une veuve : Gervaise, austère, froide, qui élève seule son fils, le « petit Louis ». A chaque quête, elle refuse de donner de l’argent, bien qu'elle ne soit pas en difficulté financière. Un jour, en fouillant dans de vieux papiers, elle découvre que le défunt seigneur de Mont-Saint-Jean avait légué vignes et trésor à son mari. Mais qu’est donc devenu ce trésor ?
La Vouivre, mi-femme, mi-poisson, vivait dans les souterrains du château de Mont-Saint-Jean et gardait précieusement le trésor. Un jour, Gervaise décida de s'en emparer. Elle découvrit alors le coffre, emporta des pièces d’or, mais en ressortant… le petit Louis n’était plus là !
« Malheureuse, lui dit une vieille vigneronne, il ne faut jamais pénétrer dans le domaine de la Vouivre, elle s’en aperçoit et se venge ». La Vouivre, voyant que Gervaise était alors devenue moins avare, restitua l’enfant. Au fil du temps, Gervaise changea et finit alors par s’intéresser au sort des pauvres.
Le château de Mont-Saint-Jean
Savez-vous pourquoi les ducs de Bourgogne mettaient un morceau de corne de licorne avant de boire leur verre ? Pour voir si celui était empoisonné, pardi ! En effet, au Moyen-Âge, la licorne représentait la puissance, véritable symbole de faste et de pureté. Elle disposait donc, à leurs yeux, le pouvoir de déceler l’impur. Dotée de cette mystérieuse faculté, sa corne avait donc le pouvoir de se transformer en antidote contre toutes sortes de poison !
Le pèlerinage à Alise est particulièrement symbolique, notamment au travers des miracles qui s’y produisent. Au IIIème siècle, une prénommée Reine (orpheline de mère) fût élevée et éduquée dans la chrétieneté. Alors qu’elle faisait paître ses moutons, Reine fût un jour interrogé par un romain monté sur son grand cheval blanc, « Y a-t-il une source par ici pour boire ? ». Malgré la négative de la réponse, Olibrius (c’était son nom) fût ravi par la douceur et la beauté de cette jeune fille de 15 ans. Quand il décida de la revoir et de la demander en mariage, elle refusa : sa religion l’empêchait d’épouser un tel homme, bien trop païen.
Après plusieurs refus, Olibrius entra dans une très forte colère et la fit enfermer dans un cachot et ordonna un supplice différent chaque jour. Au 4ème jour, sûr de lui, Olibrius réitéra sa demande. Mais, devant le nouveau refus de Reine, il prit son épée et lui trancha la tête. C'est ainsi, qu'au lendemain, une source jaillit à l'endroit de sa mort.