De Shanghai à Dijon en passant par Paris
Yan Pei-Ming a grandi dans les quartiers populaires de Shangaï, fils de parents ouvriers. Depuis tout petit, il porte un attrait particulier à l'art, notamment la peinture. Au collège, tout commence à se mettre doucement en place quand il devient délégué d’arts plastiques. On lui demande alors de réaliser des portraits (pour des affiches de propagande). En parallèle, ses parents l’encouragent vivement dans cette voie artistique. Plus tard, il sera refusé à l’École des arts appliqués...
Il persévère et part en France à l’âge de 20 ans, en 1980, sans connaître la langue et sans-le-sou. Il vit un temps chez son oncle et part étudier à l’École des arts appliqués de Dijon, de 1981 à 1986. Fraichement diplômé, il poursuit son enseignement à l’Institut des Hautes Etudes en Arts Plastiques de Paris.
Installé sur Dijon et déployant sa carrière artistique sur Paris, celle-ci connaît alors un véritable succès. Avec ses expositions aux 4 coins du monde, le portraitiste est aujourd’hui une figure emblématique de la défiguration abstraite !
Le noir & blanc
Avec plus de 40 ans de peinture à son actif, Yan Pei-Ming a toujours su imposer son style. En effet, ses œuvres sont singulières et parfaitement reconnaissables !
Alors, comment les identifier ? En premier lieu, les mises en scène choisies donnent un ton dramatique. Il utilise une palette de couleurs noire et blanche avec parfois une touche de gris et de rouge. Son univers est toujours très réaliste, avec parfois la représentation de visages connus mais pas seulement ! Militaires, rencontres spontanées, animaux, clandestins... Ses oeuvres incluent et dénoncent de nombreux sujets sociétaux. S'inspirant de son parcours, il fait passer des messages forts à travers ses expositions !
<< Pour moi c’est une nécessité de peindre l’actualité. Il y a des inondations, des feux… C’est terrible. >>
Yan Pei-Ming
Ses expos les plus connues
- Les Funérailles de Monna Lisa au Louvre en 2008
- Face à Courbet au Musée Gustave Courbet à Ornans en 2019
- L’homme qui pleure au Musée des Beaux-Arts de Dijon en 2019
- Au nom du père au Musée Interlinden à Colmar en 2021
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